31/12/2015

LE BILAN 2015

Cette année, le DWARF ne sera pas en retard pour livrer son bilan de l'année 2015. Vous pouvez ainsi retrouver les goûts et les couleurs de nos contributeurs sous forme de listes ou d'articles plus ou moins étoffés. Il y aurait tellement à dire et à développer sur chaque, mais comme la fin d'année arrive à grand pas et qu'on a vraiment plus le temps pour discutailler, venons-en à l'essentiel. Et on en reparlera en 2016 si le cœur nous en dit. 

Tout de même, si on devait dénicher un dénominateur commun dans toutes ses listes (et si je me laissais envahir par un peu de mauvaise foi et surtout de mon amour incommensurable pour ce réalisateur), ce serait cette formule :


 "MERCI GEORGE MILLER" 

Cette déclaration revient en effet à plusieurs reprises à travers les différents avis et le dernier film du réalisateur australien Mad Max - Fury Road figure en pole position des meilleurs films de l'année 2015. Le Dwarf prouve, une fois de plus, son éclectisme puisque ce film fut assez fraîchement accueilli par Roland à l'époque de sa sortie (cf. critique de Francis THE Hustler). 
N'est-ce pas là le signe qu'un grand film doit diviser les avis pour mieux régner dans les débats enflammés... et pour rester graver dans les mémoires ?

Place sans plus tarder à Red_Fox, Charlotte, Roland, Bob Coolidge, Jean-Baptiste, M.W-N et à bibi (enfin Mumu, donc moi). 

24/12/2015

CRITIQUE(S) : STAR WARS - LE RÉVEIL DE LA FORCE (Star Wars - The Force Awakens - J.J. Abrams - 2015)

QUAND J.J. A TUE JAR JAR...


        Nul doute que la sortie événement allait susciter moult réactions au sein de notre collectif et que cette nouvelle guerre de l'étoile allait provoquer une énième bataille cinéphilique. 

         Alors on inaugure une nouvelle flopée de critiques résumant à peu près, si on les concentre, toutes les qualités et les défauts de cette nouvelle entreprise initiée et surtout "marketée" par l'empire Disney. Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous conseille son visionnage pour vous forger votre propre avis... Je vous avertis juste en toute honnêteté que notre suite d'articles contient des spoilers, dont certains portent sur des passages clés. Il est parfois utile de dévoiler l'intrigue pour pouvoir rentrer dans l'analyse. Excusez-nous à l'avance du désagrément.


      Toutefois, nous allons commencer notre exploration avec la critique très enthousiaste de ce bon vieux Francis, garantie sans spoilers ! Vous pouvez au moins lire celle-ci pour vous donner envie d'aller voir le film... puis revenir en ces lieux après la séance. 

        Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, éventuellement un bon film et surtout un joyeux Noël. 

09/12/2015

ANALYSE/CRITIQUE : HUNGER GAMES, LA RÉVOLTE - PARTIE 2 (Hunger Games : Mockingjay - Part 2 - Francis Lawrence - 2015)

REEL, PAS REEL ?

De la recherche d'une imagerie


         Les jeux recommencent toujours. Nous avions vu pour le deuxième volet d'Hunger Games (voir critique) que le film, en plus de son histoire propre, mettait notre hors champ réel de spectateur en surimpression : nous étions spectateurs à part entière de l'arène, complice du jeu pervers des écrans comme nous le sommes devant notre télé, complices du jeu factice de Katniss l'égérie, utilisée pour plaire ; le blockbuster avait toute la pleine conscience de montrer ses ficelles, et ça le faisait marrer. Nous aussi, on trouvait ça plutôt fin.


  Ici, dans cette deuxième partie de dernier volet, on nous a fait miroiter comme les studios des gros films à franchise aiment le faire, et si on pensait que c'était fini cette histoire de Jeux, que nenni ! Les Hunger Games reprennent une nouvelle fois, et sans arène, directement dans la maison mère, autrement dit le Capitole, la ville siège de Snow. Katniss le dit, tout ceci est un cercle sans fin. Une fois de plus conscient de ce jeu, on attend la conclusion; où va atterrir la flèche de Katniss cette fois-ci?


03/11/2015

CRITIQUE : THE PROGRAM (Stephen Frears - 2015)

LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX




          Ces derniers temps Frears revient là où on ne l'attend pas. Il récidive donc en s'appuyant sur l'un des personnages les plus controversés du sport moderne : Lance Armstrong.

22/10/2015

SÉANCE DE RATTRAPAGE : LE TEMPS DE L'INNOCENCE (The Age Of Innocence - Martin Scorsese - 1993)

       
       Ça n'aura échappé à personne, cette fin d'année est placée sous le signe de Martin Scorsese. L'exposition que lui consacre la Cinémathèque a été l'occasion de le faire venir parler directement de son œuvre à Paris et dans le même mouvement, les rétrospectives et hommages se multiplient, du cycle Arte aux rééditions en salles. Scorsese est omniprésent en France en octobre 2015 et nous n'allons certainement pas nous en plaindre.

       Nous avons vu dans le cycle proposé par Arte l'occasion de (re)découvrir Le Temps de l'Innocence, fresque de la haute-bourgeoisie New-Yorkaise de la fin du XIXème siècle, adaptée du roman éponyme d'Edith Wharton paru en 1920.

       Tout ou presque a été écrit sur les monuments qui jalonnent le parcours de Scorsese, de Taxi Driver à Casino, en passant par Raging Bull et Les Affranchis mais Le Temps de l'Innocence, s'il est bien connu des cinéphiles, demeure quelque peu dans l'ombre de ces mastodontes de la culture pop pour une large part du grand public. Ce film est pourtant charnière dans l'œuvre du réalisateur et ne saurait être écarté d'une filmographie sélective pour ce qu'il a changé par la suite dans son travail.


20/10/2015

CRITIQUE : THE VISIT (M. Night Shyamalan - 2015)

S.O.S 
CAPITAINE ABANDONNE LE NAVIRE

SOS comme "Sh... Of Shyamalan"


       Cher(e)s ami(e)s, l'heure est grave. La face du DWARF est sur le point de changer à tout jamais. Marquons ce jour d'une pierre blanche afin de se souvenir longtemps de cet événement absolument unique dans toute l'histoire du blog : 

Charlotte vient de pondre sa première critique négative !!! 

       Du fiel, du dégoût, des insultes.. Tout y passe, vous êtes prévenus. Mais êtes-vous prêts ?

Mercredi 7 octobre, 22h et quelques. Je suis triste. Je ne dirais pas que mon monde s'écroule, mais je viens de faire une très mauvaise rencontre, avec quelqu'un que je pensais bien connaître.


  Une question, M. Night Shyamalan : Pourquoi avons-nous eu sous les yeux pendant un peu plus d'une heure trente, un cinéma qui ne prend pas parti, qui renonce ?

        Les nombreux renoncements du film sont la raison de ce SOS.

14/09/2015

BILLET D'HUMEUR

      Un certain temps déjà s'est écoulé depuis mon dernier article sur le DWARF. Mille raisons à cela, la première étant sans doute mes obligations professionnelles ou la période estivale. Mais pas seulement. Le fait est que je n'ai pas vu de films récemment qui s'avèrent exceptionnellement bons ou mauvais, au point que le besoin d'écrire se fasse irrépressible.

     Je ne vois pas tous les films mais j'en regarde beaucoup et la plupart sont des séances de rattrapage, des films que j'ai ratés en salle ou qui appartiennent à l'histoire du cinéma – et que j'ai donc ratés en salle faute d'être né au moment de leur sortie – et évidemment les revisionnages de grands classiques. J'essaie également de ne pas être sectaire et de regarder tout autant des films que je désire voir et d'autres pour lesquels je n'ai a priori aucune appétence mais qui m'intriguent, souvent du fait d'un succès public.
     Au cours du dernier mois, j'ai notamment regardé A Most Violent Year (de J.C. Chandor), Ninja Turtles (de Jonathan Leibesman), Babysitting (de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou), Ted 2 (de Seth McFarlane), le premier épisode de la mini-série Tut (1 h 27 l'épisode), Vice-Versa (de Pete Docter et Ronnie Del Carmen), les Minions (de Pierre Coffin et Kyle Balda), Hercule (de Brett Raner), Fury (de David Ayer), The Imitation Game (de Morten Tyldum) ou encore Mississippi Burning (d'Alan Parker).

29/08/2015

HOLLYWOOD BANDE MOU... ou comment j'ai descendu les sept niveaux des enfers cinématographiques

HOLLYWOOD BANDE MOU...

... ou comment j'ai descendu les sept niveaux des enfers cinématographiques


       Ô toi, très cher lectrice\teur, toi qui entres dans cet antre aux confins septentrionaux des internets, toi, simple humain, spectateur avisé ou spectateur à viser, toi qui ouvres ton portefeuille bien souvent pour assister prestement à des images qui bougent avec du son dans des endroits sombres, et en Technicolor en sus, ô toi, abandonne ici tout espoir.
       Car, tu n'auras ici que torture, tourments de l'âme et circonvolutions circonspectes de ma psyché en déroute... et quelques mots orduriers aussi.

      Hier, par une nuit noire et humide de sueurs, mon âme vagabonda dangereusement auprès du grand poète Virgile, qui me servait de guide.

Moi et mon guide (en rouge)

06/08/2015

ANALYSE/CRITIQUE : LE PETIT PRINCE (Mark Osborne - 2015)

COUP DE POUCE POUR LES HISTOIRES


  Si on pense de manière évidente que les dessins animés sont avant tout pour les enfants, rares sont ceux qui mettent aussi fortement l'enfance au cœur de leur histoire, et de manière si juste. C'est-à-dire qu'ici, deux des personnages principaux sont des enfants, mais va être surtout développée au cours du film une ébauche de définition de l'enfance, car elle est multiple et infinie, celle qui ose, voyage, brise les frontières, construit, comprend plus vite, celle qu'on emprisonne et qu'on perd.

16/07/2015

CRITIQUE : LE COMBAT ORDINAIRE (Laurent Tuel - 2015)

UN COMBAT PLUS QUE QUELCONQUE



         Le Combat ordinaire est une magnifique bande dessinée de Manu Larcenet publiée en quatre tomes aux éditions Dargaud entre 2003 et 2008. Magnifique BD dis-je, où le protagoniste complètement dépressif, en psychothérapie depuis plus de 10 ans, photographe de son métier, tente de survivre tant bien que mal suite à un licenciement d'un journal... Ancien photographe de guerre, il a vu des choses pas belles. 
    Bref, ce petit personnage qui ressemble étrangement à son dessinateur (c'est-à-dire un peu enveloppé, un peu blondinet, toujours affublé d'une casquette) et possédant le doux nom de Marco (Manu?), va un jour se battre contre beaucoup de choses : l'establishment dans la photographie, l’Alzheimer de son père, l'avis très terre-à-terre de son franginou, la découverte de l'amour en une très jolie mais caractérielle vétérinaire, la rencontre de ses anciens camarades, l'élaboration d'un livre de photographies sur des dockers (ancien métier de son papa), l'amitié forte, la fin de l'enfance, etc....


18/06/2015

CRITIQUE(S) : JURASSIC WORLD (Colin Trevorrow - 2015)

ON RESSORT LES MÊMES JOUETS

Même s'ils sont tous cassés...


            Les créateurs hollywoodiens se sont souvent creusés les méninges pour nous pondre des œuvres originales et révolutionnaires, qui marquent l'Histoire du cinéma autant que l'inconscient populaire... Du moins c'était vrai en 1993, date de sortie de Jurassic Park de Steven Spielberg. A cette époque, le roi de l'entertainment méritait allègrement ce titre, les CGI réussissaient à duper nos mirettes et la furie des dinos en plastoc allait envahir tous les foyers. Que ce commerce nous semble aujourd'hui rétrospectivement bien innocent et enfantin. On en est certainement plus là aujourd'hui. Alors comment réussir de nos jours ce qui a tant marqué hier ? Comment retrouver cet émerveillement qui semble nous manquer depuis ?


        Deux suites directs (sans aucun intérêt pour ma part... oui, même le numéro 2) et vingt ans plus tard, Jurassic Park 4 (après tout, qualifions-le par son vrai nom : un numéro de série, car nous ne sommes pas des pigeons) sort en salles et en grande pompe. Tout le public qui a vieilli avec le premier volet est présent pour l’accueillir. Mais, une fois dans la salle, reccueillir ce public n'est pas chose facile. Les regards sont las et abusés par vingt ans de cinéma ultra-commercial, ultra-spectaculaire et ultra-balisé ; las des divertissements aux scènes vides de sens et de passion ; las de la surenchère des money-shots déployés tous les mois dans chaque trailer qui sont autant d'arbres qui dérobent une forêt peuplée d'immondices cinématographiques ; las des déceptions des suites trop attendus ; las du cinéma. Mais il espère toujours retrouver son regard d'enfant. 
        La question est : comment surprendre et émerveiller encore les spectateurs blasés, qui espèrent bien trop souvent en vain que dans les vieux pots on puisse toujours faire une bonne soupe ?

27/05/2015

MAGGIE (HENRY HOBSON - 2015)

Profiter du temps qui reste



Avant de revenir de nouveau cet été sous les traits de Terminator, notre bon vieux Schwarzy fait une légère escale dans le milieu du cinéma indépendant américain et dans un registre complètement inédit, le drame.


24/05/2015

LE CINÉMA FRANÇAIS N'EST PAS (TOTALEMENT) MORT

             Nouvelle venue dans l'équipe du DWARF, M.W-N partage en ce jour du seigneur son point de vue concernant cette certaine tendance à casquer un peu trop hâtivement un cinéma "qui forcément déplaît" à l' "élite" se réclamant d'une certaine "cinéphilie". Trop facile selon elle... 

        Il est vrai que le cinéma français est décrié aujourd'hui pour une raison assez sous-jacente, c'est que nous attendons beaucoup de lui. La France, considérée comme la terre-mère de l'histoire du cinéma à l'instar des Américains avec Thomas Edison, se repose sur ses lauriers depuis plusieurs paires d'années selon certains. Il est bien évident que si nous attendons un nouveau Lumière ou un nouveau Méliès, il faut s'accrocher. Pour ainsi dire, vous ne trouverez nulle remarque élitiste de ma part mais bien réaliste, eux sont morts, laissons la place aux vivants.
Comme on dirait dans le jargon courant : "L'espoir fait vivre". Alors laissons supposer que le cinéma français peut être encore un espoir et donc un espace vital. Nous allons donc étayer ce point de vue.



22/05/2015

CANNES 2015

Les Nouvelles Aventures de Charlotte...


Samedi 16 mai - The perfect place : ou le retour des fantômes


Nanni rit (un peu), Matthew cherche son chemin, Amy pleure

         Un long trajet en train durant lequel le paysage peu à peu se modifie, ça y est le ciel devient bleu, ça y est on arrive... Une valise au bord de l'explosion, un pass qui tente de se faire la malle dans les rangées du Palais des festivals.
On retrouve ce monde qui vit sa propre vie pendant plus d'une semaine : un monde où les gens parlent d'image léchée au détour d'un verre en terrasse, où les badauds se baladent dans les rues dans leurs plus beaux atours (enfin, leurs plus beaux,... le critère fashion est subjectif).


18/05/2015

CRITIQUE : MAD MAX - FURY ROAD (George Miller - 2015)

JE LE CONNAIS, CA FAIT FORT, C'EST MAX !

       George Miller délaisse enfin ses porcelets et manchots pour retrouver l'univers sale et impitoyable de Mad Max. C'est une véritable pétarade visuelle de 2 heures qu'il nous balance en pleine gueule. Cependant, ce Fury Road ne dépassera jamais le statut culte du deuxième opus, et n'est en point le chef d’œuvre post-apo escompté. Explication.


12/05/2015

CRITIQUE : SHAUN LE MOUTON (Shaun The Sheep – Mark Burton et Richard Starzack – 2015)

Adapté de la série de Nick Park, créateur de "Wallace et Gromit", "Les Pirates ! Bons à riens, Mauvais en tout", "Chicken Run"…


Quel exercice difficile cette fois-ci que de proposer à nos chers internautes une critique d'un film comme Shaun Le Mouton. J'essaye toujours d'écrire une critique plutôt courte, teintée d'humour et d'humeurs afin qu'elle puisse délicatement et délicieusement faire germer en vous l'envie d'avoir envie de voir ou de ne pas voir le film présentement et précédemment cité (dites cette phrase sans respirer une seule fois).

Quelles idées pertinentes, quels arguments tangibles vais-je pouvoir utiliser, quel axe prendre (chocolat ou menthe océan), pour exprimer à la fois ma profonde et sincère admiration pour le studio Aardman, et à la fois ma frustration devant l'œuvre ici exposée dans toute sa splendeur ?


05/05/2015

UN PEU D'AMOUR...

  Voilà bien des mois que je n'avais pas édité un éditorial en ce saint lieu de la liberté cinéphagique débridée. Et c'est avec grand plaisir que je me tourne à nouveau vers vous, mes chers internautes ; bien tardivement d'ailleurs, je le regrette. Mais comme le dit si bien le vieil adage : « mieux vaux tard que deux tu l'auras ». 
Alors, je sors de mon silence et je me sens prêt à reprendre en main la plume ou plutôt le tapotage frénétique des touches de clavier. Et comme je n'ai vraiment, mais alors vraiment, aucune envie de perdre mon temps à tirer sur l'ambulance Marvel Studios/Disney/Nyarlathotep, alors je vous adresse quelques petites nouvelles de « Nous », le collectif du Buddhist Dwarf. En ces temps douloureux où la moindre bouse tent-pole estampillé « fun » fait des millions de dollars de recettes sans avoir à craindre la moindre concurrence, ça nous fait comme une belle petite bouffée de fraîcheur printanière... 

04/05/2015

CRITIQUE : LES OPTIMISTES (Optimistene - Gunhild Westhagen Magnor - 2014)

Pourquoi je vais au cinéma ?


Et encore mieux, qu’est-ce qui me pousse à aller voir un film plutôt qu’un autre ? Parfois c’est de la curiosité, de l’ennui, de la fan-attitude… Et parfois, c’est juste parce qu’un bande annonce captée au dernier festival de cinéma de Valenciennes, vous donne furieusement envie de voir des grands-mères jouer au Volley Ball ! Non, non, et sérieusement, ce n’est pas de la curiosité gérontophile mal placée. Regardez la bande annonce pour vous en convaincre :



03/05/2015

CRITIQUE : EN ROUTE ! (Home - Tim Johnson - 2015)

Ou je lève mes mains en l’air comme si j’en avais rien à faire… du tout !




        Bon, commençons par le début. Au départ, il y a une bande annonce de ce film diffusée sur les internets et au cinoche vers décembre 2014 avec la voix française de Jim Parsons dans Big Bang Theory. Puis, 2 mois plus tard, les voix changent et nous avons Alex Lutz (de Liliane et compagnie dans Le Petit Journal). Bon, déjà, a priori, les producteurs ou diffuseurs français ne sont pas très sûrs d’eux…

         Car En Route, c’est réalisé par Tim Johnson (Fourmiz, Nos voisins les hommes…) ; c’est par les producteurs de Dragon et Les Croods ; c’est doublé par Jim Parsons et Rihanna, bref, c’est bien vendu, au départ…

        Et puis…

16/04/2015

LES FILMS DE SUPER-HEROS

La super-overdose, ouais !






      Depuis 2006, les films de super-héros pullulent sur grand écran. Le succès (et le rachat par Disney) de Marvel a provoqué un immense ras de marée d'adaptations du côté d'Hollywood. Doug Creutz a publié dans le Hollywood Reporter un rapport alertant les studios sur les dangers de la multiplication de blockbusters héroïques : « Vous ne pouvez pas tous avoir du succès en faisant la même chose ». Et ce n'est pas le premier à en parler.


30/03/2015

SÉANCE DE RATTRAPAGE : VANISHING POINT (Richard Sarafian - 1971)

POINT LIMITE ZÉRO

           " Ainsi va la Challenger poursuivie par les garnements bleus sur roues, les voitures de la vicieuse escouade de la circulation sont après notre conducteur solitaire, le dernier héros américain, le centaure électrique, le demi-dieu, le super conducteur de l'ouest doré ! Deux vilaines voitures nazies sont juste derrière le beau conducteur solitaire, les voitures de police sont de plus en plus proches de notre âme-héros dans sa voiture-âme. Oui bébé, ils sont sur le point de frapper, ils vont l'attraper, l'écraser, violer la dernière belle âme libre de cette planète... Mais, il est écrit que si l'esprit du mal a armé le tigre avec des griffes, Brahman a pourvu des ailes à la colombe. Ainsi parla le super gourou. As-tu entendu ? "
Et ainsi parla Super Soul, DJ aveugle d'une radio locale, rapporteur solidaire de la quête solitaire qui anime Kowalski. Conducteur hors pair, ce dernier a parié qu'il relierait Denver à San Francisco en moins de douze heures – là où il en faut plus de quinze pour un individu dépourvu de speed et préoccupé par sa vessie.

24/03/2015

ANALYSE / CRITIQUE : BIRDMAN (Birdman or (The Unexpected Virtue of Ignorance) - Alejandro Gonzalez Inarritu - 2014)

« I'M A FUCKING ACTOR ! »

Nous sommes en présence de deux idées qui se réfléchissent : les déambulations d'un homme qui cherche ce qu'il est, et en parallèle un film qui réfléchit et montre son statut de film (la caméra qu'on sent comme jamais, la scène où le Birdman prend vie dans la rue et scande quasi face caméra que de toute façon, le spectateur ne veut qu'action, blockbuster, et qu'il n'a que faire des pensées philosophiques des films d'auteur). Le fait que les deux principaux choix de cadrage soient les multiples caméras à l'épaule suivant les personnages dans les couloirs exigus des loges du théâtre et les plans qui prennent plus de hauteur, par exemple celui montrant la scène de théâtre de haut, parmi les câbles, projecteurs, fils surplombant les acteurs, ou ceux montrant le ciel et le haut des immeubles forme une bivalence nous mettant à la fois proche de l'homme – les couloirs sinueux pour le labyrinthe du cerveau- et témoin de la mécanique qui l'écrase – les fils du marionnettiste, le réel derrière le jeu, l'homme en slip derrière le super-héros. 

27/02/2015

ANALYSE / CRITIQUE : IT FOLLOWS (David Robert Mitchell - 2014)

A CORPS PERDUS


Il faut à mon avis prendre tel quel le terme anglais : "it / ça" l'entité impersonnelle, générale, neutre et "follows", quelque chose qui suit. Qui suit jusqu'à effrayer dans le film, qui poursuit, se refile et décime en cercle vicieux. Si un des maillons du cercle se fait avoir, "ça" revient en arrière et recommence. "Ça" oublie pas et revient toujours. Je prends les maillons de cette chaîne comme ceux d'une génération. Des adolescents luttent ici contre une chose invisible aux yeux de tous sauf de celui qui en est poursuivi, et qui peut prendre la forme du familier comme de l'inconnu pour le pourchassé. Belle idée d'une chose personnelle dont on doit se défaire seul. 


26/02/2015

CRITIQUE : LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE : LA LÉGENDE DU SANCTUAIRE (Saint Seiya : Legend of Sanctuary - Keiichi Sato - 2014)

CDZ (TROP) ABREGE

Constellations consternantes



Réalisé par Kei'ichi Sato, La Légende du Sanctuaire est un étron film d'animation en images de synthèse adapté du manga Saint Seiya. Créé à l'origine par Masami Kurumada, le manga est bien connu en occident, surtout du côté de la génération Dorothée :


                C'est la chanson des z'héros...

04/02/2015

CRITIQUE : WHIPLASH (Damien Chazelle - 2014)

JAZZ PARFAIT


Il n'y a pas meilleure façon de terminer une année cinématographique de la sorte. Réalisé par Damien Chazelle (ce n'est seulement que son deuxième film au compteur), Whiplash frappe fort, très fort même. Un film musical comme j'en ai rarement vu ces derniers temps. Une véritable bouffée d'air frais dans le milieu englué par des biopics plus insignifiants les uns que les autres. 

15/01/2015

LE BILAN 2014

Les Tops / Les Flops : le retour !


Au cas où le film de l'année se serait glissé dans la programmation du 31 décembre dernier, nous avons attendu le dernier moment (et quelques jours en rab) avant de vous livrer ce florilège assez contrasté. S'y côtoient donc des coups de cœur, des navets, des belles surprises, de multiples déceptions et même un zeste de mauvaise foi. 
Et puisqu'il n'est pas encore trop tard, la rédaction du Buddhist Dwarf vous souhaite à tous et à toutes une excellente année 2015.